Le sport :
Même si la pratique d'un sport avec de la musique est recommandée, il faut quand même retenir que la situation peut présenter des effets négatifs. Tout d'abord, il faut réaliser que l'utilisation d'écouteurs permet d'écouter agréablement la musique mais empêchent surtout d'entendre correctement les bruits et signaux extérieurs. Selon le lieu, il y a un risque accru d'accidents.
De même, l'écoute de musique peut réduire l'attention et diminuer les réflexes. Pour certaines personnes, l'audition fait partie de la vision périphérique.
Ainsi, de nombreux joggeurs sont fauchés sur les routes car ils sont parfois distraits et surtout n'entendent pas les voitures.
Un autre méfait auquel on ne songe pas à l'épuisement. En effet, la musique stimule parfois tellement la personne que lorsqu'elle en abuse, elle va occulter la fameuse phase de récupération nécessaire et cela l'emmener jusqu'à l'épuisement.
N'oublions jamais que nous devons rester très vigilants sur les nuisances sonores qui nous entourent si nous souhaitons rester en bonne santé et surtout conserver une ouïe performante le plus longtemps possible.
Pour obtenir encore plus de stimulation, certaines personnes écoutent essentiellement du rock. Selon le musicothérapeute Adam Knieste, l'écoute constante de ce type de musique engendre des troubles physiologiques et psychiques. Pour lui, le problème principal découle clairement de l'intensité du bruit car le rock est une musique qui s'écoute fort. C'est cette intensité qui "favorise sur certains sujets l'hostilité, l'épuisement, la panique, l'indigestion, l'hypertension et une étrange narcose". Le rock n'est pas à bannir mais à utiliser dans un mixage musical.
Le travail :
Pour tout travail oral ou manuel, quel que soit le type de musique, il est favorable à une détente. Néanmoins, si le travail est un écrit, il vaut mieux ne pas
écouter de musique à paroles compréhensibles ou de chansons. En effet, les textes peuvent avoir un effet parasite et distraire. Cela est d'autant plus vrai lorsque le morceau est familier. Pour
ce type de travail, il est préférable d'écouter de la musique instrumentale.
Les audioprothésistes rappellent continuellement d'éviter une écoute régulière de musique surtout avec des écouteurs qui s'introduisent dans les oreilles. Tout le monde sait que l'excès peut entraîner une surdité mais d'autres gênes peuvent apparaître comme la présence d'acouphènes. De plus en plus de médecins observent des incidences nombreuses sur la santé pour les citoyens de tous âges : perturbation du sommeil, fatigue, manque de concentration à l'école et au travail, stress, augmentation de la tension artérielle sont autant d'effets néfastes pouvant être causés par la surconsommation de musique.
Une expérience menée dans une université de New York a permis de confirmer les éléments suivants : en l'absence de musique, 60 pour cent des étudiants ont accepté d'apporter leur aide pour sortir le professeur d'un mauvais pas. Pour ceux ayant écouté la musique douce, ce chiffre a atteint 90 pour cent. Pour ceux ayant écouté la musique stimulante, il ne s'est produit aucune amélioration notable. Et pour ceux qui ont eu droit à la musique désagréable, une baisse de 15 pour cent des bonnes volontés a été constatée. Par ailleurs, une humeur positive activée par des stimuli extérieurs favorise l'assistance à autre, tandis qu'une humeur négative a des effets contraires.
Les animaux :
De nombreuses
expériences ont été réalisées sur des animaux domestiques, de basse-cour, des singes, des oiseaux, etc...
La première constatation concerne les animaux domestiques qui lorsqu'ils perçoivent une musique comme le rock ressentent une impression de danger. Par exemple, les chiens face à ce genre de musique vont se mettre à aboyer. De même, un perroquet sera incité à crier s'il entend une musique très rythmée. En effet, ce type de musique composé de temps réguliers et de volumes assez forts favorise une accélération du rythme cardiaque des animaux et déclenche une impression de danger.
Les singes eux choisissent naturellement le silence. Lorsqu'ils ont le choix, ils préfèrent entrer dans une pièce calme que dans une pièce où est émise une musique.
Pour certains animaux, la vie sans "musique" serait un lourd handicap. Il est inconcevable d'imaginer un pinson sans son et que dire du chant des baleines ?
Concrètement, les animaux sont aussi sensibles à la musique mais comme pour l'être humain, elle peut avoir un effet néfaste sur leur comportement.
Les plantes :
La méthode décrite dans les bienfaits de la musique n'est cependant pas sans aucun effet négatif. En effet, si on force les stomates à rester ouverts, la plante sera incapable de contrôler la quantité d'eau qu'elle perd par la transpiration et elle risque alors la déshydratation. Cela revient donc à dire qu'exposer les plantes à de la musique trop longtemps (plus de trois heures par jour) peut les mettre en danger.
Des expériences tentées sur les blés et les tomates ont permis de démontrer, grâce à un appareil de mesure connecté à la plante, que certaines fréquences ont des actions néfastes sur les plantes. Chaque plante a donc bien des fréquences préférentielles et d'autres qu'elle déteste.
En 1969, lors d’une expérience, des plantes ont été mises sous l’effet sonore d’une musique de ACDC. Dans un premier temps, elles sont devenues anormalement hautes, ont poussé plus vite. Peu de temps après, de minuscules feuilles et de minuscules racines se sont développées. Au bout de 15 jours, certaines d'entre elles sont restées paralysées et d’autres ont trépassé. De cette expérience, on en conclut que certaines musiques ont des effets néfastes comme la paralysie ou l’arrêt du développement des plantes. Elles peuvent provoquer des maladies ou même la mort de la plante.
La perte d'audition :
Elle correspond au méfait le plus important qui existe aujourd'hui suite à une trop forte utilisation de bruits aussi bien dans la durée que l'intensité.
Nous pouvons être malentendant c'est-à-dire ne pas percevoir correctement tous les sons ou bien sourd c'est-à-dire ne plus entendre aucun bruit.
Pour ce qui est de la surdité : son origine peut être de cause héréditaire, il est dite natale et correspond la moitié des cas répertoriés. Pour l'autre moitié des cas, elle est dite acquise et ses origines sont dues à des divers facteurs.
La surdité est mesurée en décibels (dB HL). Six niveaux de pertes d'audition sont répertoriés.
Il existe trois types de surdité à part entière à ce jour (sensorielle, de transmission et centrale) mais une nouvelle forme apparaît de plus en plus.
- La surdité sensorielle est une dégradation des cellules sensorielles et des fibres nerveuses de l’oreille interne. Elle est souvent due à une exposition prolongée au bruit, des prédispositions génétiques, des infections de l'oreille interne, des traitements médicaux comme la chimiothérapie ou les rayons X, des traumatismes crâniens, de la presbyacousie qui apparaît avec l'âge.
Elle est définitive et il n'existe aucun traitement médical possible. Néanmoins, elle peut être corrigée avec des aides auditives comme des prothèses et également par une prise en charge par un orthophoniste.
- La surdité de transmission est un dysfonctionnement de l’oreille moyenne. Elle apparaît essentiellement suite à un des cas suivants : accumulation de cérumen, présence de liquide dans l'oreille interne, apparition d'un kyste ou infection de l'oreille moyenne.
Contrairement au premier type de surdité, elle n'est pas définitive. Il est possible de la soigner par la prise de médicaments ou par opération chirurgicale.
- La surdité centrale est due à une lésion au niveau du tronc cérébral du cerveau. Elle intervient souvent suite à un traumatisme crânien ou bien à un changement des règles du cerveau suite à un des deux types de surdité précédents non traités. Concrètement, les capacités auditives sont altérées à des degrés divers et surtout cela se manifeste par des problèmes de compréhension. Ainsi, la personne entend des paroles lors d'un échange mais est incapable de les comprendre.
Ce type de surdité est définitif et pour l'instant, aucune solution ne peut être envisagée.
Depuis quelques temps, on parle aussi de surdité mixte. Cette mauvaise audition n'est pas considérée à part entière comme un type de surdité car elle correspond à une cumulation des deux surdités suivantes : celle de la perception et celle de la transmission.
En conclusion : dans la surdité de transmission, l'oreille moyenne qui correspond au tympan et aux osselets est touchée. Dans la surdité de perception, c'est l'oreille interne avec la cochlée ou le nerf auditif qui est atteinte. Nous constatons que la surdité héréditaire est transmissible de génération en génération mais peut parfois en sauter plusieurs.
Les conséquences de la surdité peuvent être graves et impactent trois domaines. Tout d'abord, d'ordre psychologique, (honte, dépression, faible
estime de soi), ensuite, d'ordre physique (maux de têtes, hypertension artérielle, stress) et pour finir, la plus grave, celle d'ordre social qui peut provoquer
l'isolement et des problèmes de communication.
Les personnes réceptives :
Tous les êtres humains sont réceptifs mais à des stades différents. La raison est bien simple, elle provient du cerveau !
Ici, nous parlerons du "cerveau musicien" et du "cerveau non-musicien".
Les musiciens nous surprennent souvent. Notamment, lorsqu'un musicien a la capacité de lire une partition rapidement ou de jouer par cœur un morceau tout en exécutant des mouvements rapides des mains. Il peut aussi être attentif à ce que les autres musiciens jouent en même temps que lui, improviser parfois tout en continuant de jouer juste et, en plus, réussir à transmettre une émotion. Ce sont des choses incroyables et très difficiles à réaliser. Seul, l'entraînement permet d'arriver à cela. Concrètement, tout se joue dans le cerveau et les aires. Ainsi, pour jouer de la musique, plusieurs aires et cortex sont utilisés. Tout d'abord, l'aire motrice et le cortex moteur primaire interviennent, puis vient l'aire auditive associative et le cortex auditif primaire pour l'écoute, élément primordial chez le musicien. L'aire visuelle associative, et le cortex visuel sont aussi indispensables afin de lire la partition. De même, le système limbique est utilisé pour se remémorer le morceau (l'hippocampe) et pour jouer avec musicalité. Ainsi, on entend par ces notions le fait de jouer avec justesse, délicatesse si besoin et surtout émotion. On constate donc que pour jouer de la musique, il faut une parfaite concentration et une coordination de la plus haute importance. Si l'on demande de jouer un morceau à une personne ne pratiquant pas de musique, celle-ci aura énormément de mal à réaliser toutes ces actions. Lors d'une expérience réalisée à l’hôpital de neurologie à l'université de Nuremberg, des musiciens et des non-musiciens ont lu et joué un morceau de musique. Les conclusions ont confirmé que toutes les aires mentionnées ci-dessus sont en activité mais que pour les musiciens, elles se mettent en place beaucoup plus rapidement et sont surtout beaucoup plus intenses que pour les non-musiciens. Avec le temps, les messages nerveux fonctionnent mieux et sont beaucoup plus rapides ; les réflexes deviennent donc excellents et la reconnaissance de notes de musique parfaite.
Il est question de plasticité cérébrale. C'est un mécanisme qui permet au cerveau de se modifier avec le temps, à force de toujours réaliser les mêmes mouvements. Cela devient un automatisme. Comme pour l'écriture et la marche, ce ne sont pas des choses innées mais acquises avec le temps. Dans le cerveau, les neurones sont susceptibles de se développer ou bien au contraire de régresser ; certains peuvent même se créer dans les zones fréquemment utilisées.
En conclusion, tout être humain est réceptif à la musique mais les personnes qui jouent de la musique ont un sérieux avantage sur les autres personnes. Ainsi, il ne faut pas négliger que l'écoute de la musique lors d'une lecture permet également de travailler ces zones et donc d'avoir un léger avantage sur ceux qui n'en écoutent jamais.
Tout se joue dans le cerveau. Notre cerveau est très important, fondamental même car sans lui nous n'arriverons à rien.
La lecture, le travail, l'écoute de la musique et surtout le repos sont donc d'excellents moyens pour en prendre soin.